Lorsque l’on adopte un chien, on imagine sa vie avec lui, pouvoir l’emmener n’importe où, qu’il soit sociable, qu’il puisse être libre en toute quiétude. C’est lorsque mon premier chien est rentré dans ma vie que j’ai compris que les choses n’étaient pas aussi simples. 

J’avais 17 ans lorsque Didji est arrivé dans la famille en 2008. Il avait 6 mois et il n’était jamais sortie d’où il était. Aucune socialisation au monde extérieur. Il était réactif humain, le rappel était compliqué, il pouvait avoir des réactions envers certains membres de la famille, c’était un chien de nature stressée. J’avais noué un lien très fort avec lui. Je me suis lancer en quête de solutions, qui m’apporterai l’aide dont nous avons besoin pour nous comprendre, pour changer les choses et l’aider à s’épanouir. Malheureusement à cette époque, je n’avais rencontré que des méthodes qui m’ont conseillé le collier étrangleur, le collier torquatus, de le plaqué au sol et de le retourné pour le “soumettre” … Lorsque  l’on est novice, on fait confiance. Mais lorsque j’ai pu constater que cette approche ne pouvait que dégradée notre relation, en engendrant la crainte chez mon chien, j’ai bien compris que ce n’était pas cette approche qui allait nous aider. Alors j’ai fait des recherches plus approfondies pour comprendre et aider mon chien, et je me suis progressivement formée en méthode bienveillante et respectueuse du bien être animal. Une méthode qui permet de développer les compétences dont maître et chien ont besoin pour se comprendre, communiquer et se faire confiance et forger ainsi une relation complice et solide.  

Mon Didji nous a quitté en 2016, à l’âge de 8 ans, à la suite d’un cancer. Il restera le commencement de ce voyage qui m’a conduit à de très belle rencontre, et qui m’a permis de grandir dans ma passion. Lorsque Didji avait 4 ans, Merlin, mon Jack Russel, de maintenant 11 ans, est arrivé dans nos vies. Il est arrivé au moment où j’était en relation avec des personnes qui m’ont très mal accompagné et qui m’on également conseillé la même approche que Didji. En effet, il avait du mal à gérer ses émotions, il hurlait à chaque croisement de congénères, il courait après chaque promeneur en aboyant. Je rentrer bien souvent de balade en pleurant, désespéré et dépassé par son comportement. J’ai énormément appris avec lui, en me faisant ainsi  accompagné et en me formant auprès de professionnels du monde canin qui prône la bienveillance, l’écoute, la patience, pour conduire à l’établissement d’une relation sereine et harmonieuse avec notre compagnon de vie. D’un chien qui explosé émotionnellement en extérieur, il est devenu un chien très bien codé avec ses congénères, il m’accompagne souvent en séance auprès de mes clients, il ignore les humains, et il peut ainsi m’accompagné dans n’importe quel type d’environnement.